Manifestation anti-écotaxe Un collectif autonomiste breton appelle à une manifestation à Saint-Brieuc

Le collectif, qui affirme rejeter « les extrêmes de la haine », explique que « face à Paris, qui refuse tout dialogue et veut imposer ses reports grotesques de l'écotaxe ou son pacte d'avenir qui n'a pas d'intérêt à nos yeux (..) nous ne pouvons qu'appeler à un rassemblement ».

Christian Troadec, l'un des porte-parole du collectif « Vivre, travailler et décider en Bretagne » à l'origine du mouvement des « Bonnets rouges » et de la manifestation contre l'écotaxe à Quimper ayant réuni au moins 15.000 personnes début novembre, a pris ses distances avec cet appel.

« Je condamne l'annonce d'une manifestation à Saint-Brieuc », a dit le maire DVG de Carhaix à l'AFP, déplorant « la tentative de récupération par ce genre de mouvement ».

Il a également rappelé que la prochaine manifestation des « Bonnets rouges » de son collectif est « prévue le 30 novembre prochain et que tout autre appel plus ou moins identifié pour d'autres dates n'est pas de sa responsabilité », dans un communiqué où il condamne « par avance toute initiative éventuelle visant à perturber les commémorations du 11 novembre notamment à Paris ».

Le collectif « Révolte bretonne », dont les responsables n'étaient pas joignables dimanche, exige la suppression de l'écotaxe, l'abattage des portiques par l'Etat « sans dédommagement à l'entreprise Ecomouv'« et l'ouverture d'un groupe de travail « en vue de planifier la transition du pays breton réunifié vers son autonomie », politique, économique, financière, culturelle et institutionnelle. Sa page Facebook a recueilli près de 6.000 fans.